Chambres d’hôtes et gîte
Puisserguier 34
Ouvert toute l’année
Puisserguier est une commune de l'Ouest du département de l'Hérault, située dans le canton de Capestang, à une vingtaine de kilomètres à l'Ouest de Béziers.
On y voit un relief typique de la plaine languedocienne :
- des collines dispersées sur le territoire communal, souvent coiffées de pinèdes (Saint-Christophe, 193 mètres d'altitude ; Les Goudailles, 171 m ; Roquecourbe, 133 m ; Meyran, 101 m)
- des cuvettes qui sont d'anciens étangs asséchés (Les Strussac 103 m ; La Voûte, 66 m)
- des côteaux et des plaines couverts de vignes.
Au Nord-Ouest, la commune est dominée par un plateau calcaire et rocailleux couvert de garrigues et culminant à 208 mètres d'altitude au lieu-dit Les Trois-Tables.
Le plateau est traversé par des fossés (valat en occitan) creusés par des ruisseaux très actifs lors des pluies automnales (ruisseaux de Marcousse, de la Baume, de Monplaisir, de la Bouscade...). Sur ce plateau se trouve le charmant hameau de La Manière.
Le village de Puisserguier, construit sur le plan d'une circulade, est blotti au pied de la colline de Saint-Christophe, que la route D 134 permet d'escalader, et des buttes du Puech de Cafiès et du Puech de Saint-Paul.
Le territoire communal est largement couvert de vignes qui produisent des vins de pays (Vin de Pays des Côteaux de Fontcaude) et des vins classés en A.O.C. Saint-Chinian, essentiellement rouges (carignan, merlot, syrah, grenache, cabernet-sauvignon) et quelques blancs (chardonnay, marsanne).
Puisserguier est arrosé par un affluent de l'Orb, le Lirou, qui connaît un régime d'oued et de fréquentes crues en automne. Au Nord du village, en direction de Creissan, se trouve le Gourg de Fichoux, gouffre naturel toujours rempli d'eau fraîche même en période estivale
Époque romaine : Sur le territoire actuel de la commune, un certain Petrus Segarius fonde une villa. Le propriétaire serait donc à l'origine du nom de Puisserguier (Podio segarius).
Maurice Bousquet, Juliette Cauquil, Roger Cauquil et Salvador Montagne : Résistants contre l'occupation allemande, membres du Maquis de Fontjun, arrêtés, torturés puis fusillés le 7 juin 1944 au Champ de Mars à Béziers. Maurice Bousquet est tué le 6 juin 1944 pendant les combats.
Daniel Herrero : Né le 19 Juin 1948 à Puisserguier. Joueur de rugby au RC Toulon au poste de troisième ligne, puis entraîneur du RC Toulon de 1983 à 1991 avec lequel il a remporté le Bouclier de Brennus en 1987. Daniel Herrero a écrit des livres sur le rugby : L'esprit du jeu, l'âme des peuples paru en 1999 et Le dictionnaire amoureux du rugby en 2006.
Père Abram : Né à Puisserguier en 1812, mort à Misserghin (Algérie) en 1892, le père Abram était un missionaire catholique en Algérie. Il y fonda vers 1850 un orphelinat situé à Messerghin. Grâce à l'eau d'une source, il aménagea un jardin potager et une pépinière. Et c'est dans cette pépinière que le frère Clément inventa la clémentine, née du croisement d'un bigaradier et d'un mandarinier. Au Nord de Puisserguier, il existe un lieu appelé moulin d'Abram et dans le village un "passage Clémentine".
Les Goulamas'k : Groupe de "ska-rock" (ou encore skar'Oc) local, formé en 1999, qui a enregistré deux CD : "Le Kri des cigales" (2002) puis "Gardarem la tèrra" (2005, avec le musicien provençal Miquèu Montanaro) ; leurs textes, assez révolutionnaires et altermondialistes, sont écrits en occitan, en français ou en catalan. Site des Goulamas'k
Tante Agathe : Tante Agathe a créé un blog sur Puisserguier et ses alentours. Ce blog est très visité par les amateurs des chroniques de Tante Agathe et est régulièrement sous les feux de l'actualité du quotidien régional Midi Libre. Blog de Tante Agathe
Personnalités liées à la commune
Puisserguier, en occitan Puègserguièr, est une commune française, située dans le département de l'Hérault et la région Languedoc-Roussillon.
Ses habitants sont appelés les "Puisserguiérains".
Puisserguier est une circulade. Vers l'an 1000, naissent les premiers villages bâtis sur le plan d'une circulade dans le Languedoc, notamment dans la région de Béziers. Les villages construits sur un plan circulaire semblent alors plus faciles à fortifier. Des remparts sont dressés tout autour du village.
La circulade de Puisserguier n'est pas exactement ronde : elle a plutôt la forme d'un écusson et son périmètre mesure plus de 750 mètres de long. Il n'y avait aucune tour dans l'enceinte pour défendre le village. La seule tour était alors le donjon du château. Au nord des remparts, avaient été creusés des fossés dont la profondeur n'est pas connue. Ces fossés peuvent aussi avoir servi d'égouts au cours de l'histoire du village et ont peu à peu été remblayés. Ils sont aujourd'hui recouverts par une esplanade plantée de platanes.
Trois portes sont aménagées : la porte de la Font (fontaine) vers le Nord-Est, la porte Neuve vers le Nord-Ouest et le portal biaisar (la porte en biais) au Sud. Il existe bien une quatrième porte, également conservée, qui ouvre sur l'actuelle esplanade par la ruelle Georges-Jean Girvès, mais elle n'était pas destinée aux habitants du village car elle était privée (et fut plusieurs fois murée sous la pression des consuls du village).
XIVème siècle : construction de l'église actuelle, consacrée aujourd'hui à Saint-Paul (Saint-Thomas au Moyen-Âge).
Devise de Puisserguier "D'azur au pélican d'argent et sa piété de même, c'est-à-dire se becquetant la poitrine pour nourrir ses petits"